1. |
Sous la surface
04:15
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Si on passait sous la surface, Se frotter à l’autre côté
Si on brisait un peu la glace, Si on allait voyager ?
Si on tombait nos carapaces, juste une fois pour essayer
Si on voyait ce qu’il se passe, Passé de l’autre côté ?
On ne dérangera personne Même pas l’ordre établit
L’appel à la déraison résonne Est ce que tu l’entends aussi ?
Quand on a passé le miroir On voit le monde à l’envers
Jouons sur le fil du rasoir À tenter l’Eden et puis l’enfer.
Si on passait sous la surface, Se frotter à l’autre côté
Si on brisait un peu la glace, Si on allait voyager ?
Si on tombait nos carapaces, juste une fois pour essayer
Si on voyait ce qu’il se passe, Passé de l’autre côté ?
Il paraît que c’est la nuit Que le temps suspend son vol
Il paraît que c’est l’ennui La meilleure des camisoles
On peut rester à discuter L’air de rien, tranquillement
On pourrait aussi chahuter Les heures qui passent librement.
Si on passait sous la surface, Se frotter à l’autre côté
Si on brisait un peu la glace, Si on allait voyager ?
Si on tombait nos carapaces, juste une fois pour essayer
Si on voyait ce qu’il se passe, Passé de l’autre côté ?
Si on regardait en face Notre face la plus cachée
Si on ne laisse aucune trace Qui pourrait bien s’en douter
J’entends un ange qui passe C’est le moment d’en profiter
Je sais qu'un état de grâce, ça n'est pas fait pour durer.
Si on passait sous la surface, Se frotter à l’autre côté
Si on brisait un peu la glace, Si on allait voyager ?
Si on tombait nos carapaces, juste une fois pour essayer
Si on voyait ce qu’il se passe, Passé de l’autre côté ?
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2. |
Pas que tes pas
03:22
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Allez tournes, tournes autant, Qu’il est possible de tourner
Comme si le sol était brulant, Comme si tu voulais t’envoler
Allez danse, danse pour moi, Danse à faire pâlir l’ennui
Allez danse une dernière fois, Dans jusqu’au bout de l’envie...
Y’a pas que tes pas qui m’inspire,
Belle j’ai vu des démons dans tes hanches
Qui tourne, qui se penchent
Comme un danger qui m’attire.
Allé bouges, bouges encore, Bouges tant que tu le peux
Serpente ondule sans effort ; Y’a personne qui ne le fait mieux
Allez allumes les interdits, Rouge la lune dans tes danses
Dans tes reins glisse ma folie, Dans chacun de tes pas une trannnnnse.
Y’a pas que tes pas qui m’inspire,
Belle j’ai vu des démons dans tes hanches
Qui tourne, qui se penchent
Comme un danger qui m’attire.
Surtout t’arrêtes pas, tu sais, que tout s’envolerait pour moi
T’es comme un soleil en été, Le monde tourne autour de toi
Le jour, la nuit, les marrais, Les saisons de chaud ou de froid
Les guerres, les paix, les traités, Y’a le monde qui tourne, et puis toiiiiiiiiii
Y’a pas que tes pas qui m’inspire,
Belle j’ai vu des démons dans tes hanches
Qui tourne, qui se penchent
Comme un danger qui m’attire.
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3. |
Mais ton image
03:11
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J’ai passé ma nuit à boire
Verre après verre, jusqu’à plus noir
Et des journées les yeux fermés
Heure après heure pour t’oublier
J’ai pris des cuites mémorables
Je me suis mis 100 fois minable
J’ai perdu plus que j’avais
Mais ton image, elle, est restée
J’ai cru pouvoir dans d’autres corps
Effacerait tous nos désaccords
J’ai cru pouvoir sur d’autres peaux
Tout redémarrer à zéro
J’ai cherché de nouveau parfum
Pour me retourner sur le tien
J’ai perdu plus que j’avais
Mais ton image, elle, est restée
J’ai imaginé être mieux
En souffrant plus, au moins pour deux
Pensé qu’en me faisant du mal
Tout me semblerait plus normal
J’ai cru que d’autres paysages
Me ferait oublier ton visage
J’ai perdu plus que j’avais
Mais ton image, elle, est restée
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4. |
Frère
03:33
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Est ce qu’on se réveille différent
Quand on a passé la frontière
Est ce que le ciel est plus clément
Loin d’une terre de misère ?
Combien le poids d’un regard
Combien le prix d’un sourire
Combien de chance sépare
Un lourd passé d’un pire avenir
Frères, tu crois ? Frères, de quoi ?
Frères, ô de si peu
Frères, dis-le-moi au fond des yeux
Passe les mers, les kilomètres
Les rêves tout au fond de Mon être
Là-bas les blancs naissent au nord
L’avenir ici c’est la mort
Y’a des espoirs à revendre
Dans ton monde, faut me comprendre
Y’a des possibles en pagailles
Je sais, je sens, faut que j’m’en aille
Frères, tu crois ? Frères, de quoi ? Frères, ô de si peu
Frères, dis-le-moi au fond des yeux
J’avais mes envies en prison
Dans mes yeux, mille raisons
Qui me disaient ‘un autre pays
Si tu le veux, une autre vie’
Du changement, ça, j’en ai eu
Pas de futur, présent déçu
Ici nous sommes tous cousins
Mais des frères, non, pas un !
Frères, tu crois ? Frères, de quoi ? Frères, ô de si peu
Frères, dis-le-moi au fond des yeux Frères, tu crois ?
Frères, de quoi ? Frères, laisses moi rire
Frères, mêmes les familles se déchirent.
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5. |
Emma (Mes hématomes)
03:27
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Elle a des yeux, Emma, comme un jour qui s’allume
Elle a sa peau, Emma, blanche comme la brume
Elle a des mots, Emma, la vie est plus légère
Et un visage, je crois, j’y ai vu la lumière
Elle a des lèvres, Emma, une rose qui s’ouvre
Et un sourire, Emma, il a sa place au Louvre
Elle a des mots, Emma, des morceaux de sagesse
Et puis des gestes, ho ça, c’est comme une caresse
Et moi j’ai chaud, j’ai froid, quand j’ose lui parler
Je me meurt d’effroi qu’elle puisse m’oublier
Parce qu’elle est belle, si belle, c’est ça qui m’a frappé,
Mes hématomes, Emma, c’est au cœur que j’les ai.
Elle a des songes, Emma, elle sait les partager
Elle a son monde, Emma, si fragile et secret
Elle a des mains, Emma, la douceur y prend vie
Si elle te touche tu vois la ville au ralenti
Et moi j’ai chaud, j’ai froid, quand j’ose lui parler
Je me meurt d’effroi qu’elle puisse m’oublier
Parce qu’elle est belle, si belle, c’est ça qui m’a frappé,
Mes hématomes, Emma, c’est au cœur que j’les ai.
Et d’un coup tout s’arrête, ou bien tout disparaît
Tu ne sais pas comment, mais qui vraiment le sait ?
Puis tout redémarre, doucement, lentement,
Ça a duré une heure, une seconde, mille ans
Et moi j’ai chaud, j’ai froid, quand j’ose lui parler
Je me meurt d’effroi qu’elle puisse m’oublier
Sans un mot, c’est elle, si belle, qui m’a frappé,
Mes hématomes, Emma, c’est au cœur que j’les ai…
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6. |
Keira
04:20
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Il y a des mois peines Il y a des jours sans goût
Creuses, sourdes semaines, Et le ciel lourd, le ciel lourd partout
Il y a des manteaux gris, Il y a des peaux fanées
Il y a les rires aigris Suraigus, méchants, surannés
Et puis,
Il y a des mondes, Dans les seins de Keira
Deux lunes blondes, Blanches, on n’y croit pas
Il y a des ondes, Dans les yeux de Keira
Mes heures s’y fondent, Longues, douces à la fois
Il y a des hivers trop longs Il y a des printemps sans neige
Des matins gris grognons Et tournent à vide les manèges
Il y a des vies qui passent Juste à peine effleurées
Tous ces regards fugaces Qu’on voudrait accrocher
Et puis,
Il y a des mondes, Dans les seins de Keira
Deux lunes blondes, Blanches, on n’y croit pas
Il y a des ondes, Dans les yeux de Keira
Mes heures s’y fondent, Longues, douces à la fois
Et au milieu des brumes il y a comme un soleil
Un rayon, un éclat, un soupçon de merveille
Et au milieu des brumes la vie que j’imagine
Auburn, blonde ou brune et brûlante opaline
Il y a des mondes, Dans les seins de Keira
Deux lunes blondes, Blanches, on n’y croit pas
Il y a des ondes, Dans les yeux de Keira
Et je m’y plonge Je m’y perds, je m’y noie
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AZUL Paris, France
"La musique d’Azul parle d’expériences, de vécus sur lesquels l’artiste pose un regard à la fois curieux et affiné....sans
jamais épier ses semblables, s’identifiant parfois afin de mieux trouver sa place, son importance, en plus de ce qu’il peut apprendre de la relation humaine ou amoureuse..."
Raphael Duprez (Indiemusic)
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